BIOGRAPHIE

Connaissez-vous l’électro africain dansant des potes marseillais Anass Zine, Arthur Peneau et de Didier Simione, dit Did Myosine ? Le frais trio franco-marocain a tout pour capter les foules dans son filet abrasif ! Zar Electrik surpasse la fusion entre l’électro et les mélodies d’Afrique en dressant la table pour un régal nous transportant encore plus loin dans l’expérience. C’est que depuis 2019, ces trois gars se font les émissaires d’un paquebot voguant des côtes de Marseille, aux confins africains, puis à la terre ibérique. Et toute une descente au sud vers la vaporeuse Orientale. Rien de moins qu’une odyssée qui se vit les yeux fermés, le cœur ouvert aux mille teintes musicales. 

Laissez la kora électrique en pleine liberté et l’oud s’enlacer aux pulsions des percussions modernes, un ravissement extrême ! Les envolées de cordes dominent l’espace expressif de Zar Electrik de manière magistrale. Une telle virtuosité à honorer les instruments qui relève du don divin, comme celui d’un certain Hendrix. Sans badiner ! Lorsque Anass et Arthur croisent le fer, la magie opère dans un esprit de camaraderie beau à voir…

Emparez-vous du premier opus griffé Zar Electrik, Hawa. Six perles caractérisées par une pleine expansion vocale. Subtilités de cordes, rythme effréné de percussions électroniques et accords impériaux : de quoi perdre la boule tellement génialissime est la forme ! Voguez sur les mers, osez les déserts à dos de chameau et arrêtez-vous à la fréquence Zar Electrik. Jamais une telle électrification n’aura atteint ce degré de perfection sonore au 21e siècle. Pour vous en convaincre, un seul arrêt sur la pièce “Ntiya”, chant marseillais de la diversité de ses peuples. La recette d’une fête époustouflante qui risque fort de se transformer en un rave sur scène… Mot de code : Musique sans étiquette ni frontière.