La volcanique formation d’Hexagone et du Chili brûle tout sur son passage avec sa ravageuse cumbia et ce sens de la fête à la Manu Chao. Sidi Wacho explose par la folie balkane des fanfares, la valse à l’accordéon et deux MC’s endiablés. En trois albums – Libre (2016), Bordeliko (2018) et Elegancia Popular (2020) – les gars ont plus que prouvé que la rue et la liberté sont reines dans un monde dingo ! À bord de leur caravane, prenez place, bouteille à la main, pour une traversée inoubliable. La sève du groupe Sidi Wacho origine de la croisée des chemins de deux mecs. Saïdou, rappeur iconique français et Juanito Ayala, voix cumbia chilienne. Une révélation pour ces artistes ayant soif de justice sociale et d’un écrasement des tares humaines et systémiques. À bas l’impérialisme et le racisme, à nos micros pour les pointer du doigt dans l’œil du public !
« Sidi », monsieur en arabe, et « wacho », l’enfant des rues au Chili. Une symbiose aspirant tous les chaos brimant l’harmonie. L’urbanité hip hop dégainée en souvenir de ces héros du combat social auquel chacun et chacune est invité. Les chansons de Sidi Wacho en français, anglais, arabe, espagnol ou portugais se déroulent à un rythme effréné car l’urgence de vivre et de s’éclater n’attend pas les âmes fougueuses. Sous les spasmes ventilés par l’accordéoniste Jeoffrey Arnone, les trompettes en furie balkanique et les percussions d’« El Pulpo », les sens s’affolent. Leur récent délire d’album “Calle sound System” cartonne sur la mappemonde, à preuve le tube “Lejos de Casa” qui agit comme un détonateur de la tête aux orteils. Encore une gestation de messages poético-politiques à l’effet coup de poing. Sur scène, le plaisir est décuplé face à la survolte immédiate. Soif d’un road trip musical et dansant jusqu’à Valparaíso ? Vos guides Sidi Wacho vous y transporteront illico…