BIOGRAPHIE
Seckou Keita surfe depuis les années 2000 sur une vague de succès international. Au Royaume-Uni, sa terre d’adoption, la BBC Radio 2 l’a sacré musicien traditionnel de l’année. Son fulgurant succès prend source à même son arbre généalogique, son grand-père étant Jali Kemo Cissokho, charismatique griot d’Afrique de l’Ouest. Trois siècles de passeurs de secrets et légendes à la kora perpétués par ce magicien du jeu des cordes comme des percussions.
Résidant dans la ville de Nottingham, le musicien sénégalais est reconnu par la BBC Orchestra, force vive instumentale qui a suivi ses doigts virtuoses dans l’éclosion de son tout dernier projet sorti fin mai : African Rhapsodies. Une oeuvre remarquable, guidée par l’enchantement et la subtilité de la kora de Keita. Preuve musicale d’un chef d’oeuvre métissé des musiques porté par la grâce du maestro italien de l’arrangement Davide Mantovani.
À une autre époque, le koriste aurait fait rougir de plaisir les compositeurs Bach et Beethoven ! Sa façon de diviniser chacune des 22 cordes de sa harpe africaine épate et laisse bouché bée. Une trace de résonance feutrée enivrante. Seckou Keita puise dans son imaginaire une foi ancestrale qui revit à chacune de ses prestations musicales. Habité par son art, le musicien amplifie son espace au carrefour de la grande famille des instrumentistes du globe. Ses amis collaborateurs sont pléthores dont le violoncelliste sud-africain Abel Selaocoe, le joueur de kora gambien et percussioniste Suntou Susso et le pianiste cubain Omar Sosa. Avec ce dernier et Gustavo Ovalles, percussionniste vénézuélien, est et né un enième projet fusion poétique SUBA Trio. Son duo avec la harpiste classique galloise Catrin Finch est un enchantement menant à une suite louangée par la presse comme le grand public, avec trois albums en une décennie de co-habitation instrumentale. Seckou Keita promer une élévation de l’âme aux abords du paradis et du firmament.