Prêts pour la danse des mouchoirs blancs ? Le roi ivoirien du zoblazo revient enjailler son public montréalais, comme il l’avait magistralement réalisé en 2016 dans un parterre plein à craquer ! L’artiste à l’éternelle jeunesse n’en a pas fini avec Miss Lolo et son penchant pour la femme… Star internationale, ambassadeur inventif de Grand-Bassam, le chapelet d’attributs de Meiway laisse sans voix. L’auteur-compositeur-interprète manie l’arrangement, la réalisation et la production. Drôle d’oiseau que ce « génie de Kpalèzou » qui a littéralement créé un style musical et un mode de vie populaire en Côte d’Ivoire avec ses innombrables chansons accrocheuses. Appolo 95, Rouler Moutou et Korokoto et tant d’autres tubes déjà au patrimoine.
L’artiste tout entier a le pouvoir d’inventer des danses, celle des villageois comme d’Abidjan. Dès les premières touches du synthétiseur et des cuivres, la fête lève, encore et encore… Car personne ne peut interrompre cette manifestation surnaturelle du « professeur Awolowoh » ? Pas une seconde à allouer au découragement car la vie n’est que Carnaval pour l’homme bête de scène qui célébrait en 2009 ses 20 ans de dévotion aux rythmes du sud de son pays. Prodigieux succès traduit sans relâche dans 13 albums depuis ses débuts en 1989.
Figure panthéonienne culturelle d’Afrique, l’influence de Meiway s’est répandue comme une trainée de poudre, bien au-delà du continent africain. Intemporel artiste et créateur, sa constance remarquable et son inépuisable talent inspire la jeune génération. Solidaire des maux de la société, sa foi lui montre la lutte à mener en Côte d’Ivoire, contre le contre le SIDA. Son prestige lui vaut également le titre d’ambassadeur des Nzima Kotoko et de Grand Bassam au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une venue à ne pas louper…