Bourré d’énergie, inspiré de la nouvelle vague afrobeat qui fait rage sur la Planète, ce jeune artiste burundais basé à Montréal a fait bonne figure à la Grande finale des Syli d’Or. Une étape cruciale dans son essor qui démontre une gnaque intérieure. Il compose et chante en utilisant son plus fidèle allié : le rap. Tombé dans la musique à l’enfance, Karagira Owen Berel connaît l’art d’improviser au coin d’une rue, pour épater ses camarades…

Son premier envol en 2015 au Rwanda au sein du groupe rap HPB (Hit The Play Button), main dans la main avec deux autres artistes émergents, posait de solides assises. Puis au fil de ses pérégrinations, un désir d’être en solo qui s’affine avec diverses pistes qui en jettent. Son cycle EP Game of songs avec les collaborations de ses compatriotes Bushali, Kenny K-Shot et le fidèle T-Point soulève un public conquis. À partir de 2020, les clips de Lil K dévoilent sa part d’homme en devenir, ce « Daddy » contemporain ouvert sur le mode féminin. Il ouvre aussi les yeux sur la mouvance LBGTQ avec sa finesse. Gentilhomme jusqu’au bout !