BIOGRAPHIE

Toute la jeunesse de Kinshasa résonne dans les poumons de cette formation de cinq artistes hors normes. Ils incarnent l’étincelle et l’ingéniosité par leurs pièces addictives. Sapés à la mode kinoise, les Kin’Gongolo Kiniata sont prêts à tout pour vous emballer dans une exploration bien à eux d’Afropop Electrofunk. La combinaison d’exception de Leebruno au chant et à la percussion métal, Mille Baguettes au chant et batterie, Ducap au chant et percussion plastique, Djino Bass, au chant et basse sans oublier Bébé Mingé, au choeurs, à la harpe et guitare. Attention : ces gars ont plus d’un tour dans leur sac, car ils sont des maîtres de la débrouille !  Chacun a mis au point son instrument de musique, à partir de matériaux ayant une seconde vie : boîtes de conserves, assiettes, métaux, bouteilles en plastique et plus encore… Respect pour cette démarche écolo qui donne sens à la musique.

En live, devant des foules en sueurs, ces étonnants musiciens capturent leur auditoire en un pur défoulement qui est beau à voir. Déjà connu en Europe, en France, Belgique, Suède et Allemagne, le groupe dont le terme “kingongolo” fait référence au bruit des boîtes vendues lors de coupures d’énergie au pays, rappelle leurs grands frères du Staff Benda Bilili, autre prodigieuse formation congolaise. Un condensé tonique multivitaminé afro pop organique mélangé comme une poudre énergique punk-électro. Et des influences congolaises pour garder le pied sur la souche africaine. Chantant en lingala, langue populaire bantoue, les stars du Kin’Gongolo Kiniata y ont tout de go avec des chants pour la jeunesse, la fin des conflits en RDC et un clin d’œil sur les courageux anonymes de la survie au jour le jour. Une profondeur d’âme et une sagesse qui donne foi en l’avenir de l’Afrique par sa jeunesse. Assurément l’une des performances incontournables du FINA 2024…