Si vous avez suivi de près Les Amazones d’Afrique, ce visage et cette voix vous est familière. Ce phénoménal collectif à douze, exclusivement féminin, forgé en 2015 au Mali avait frappé fort, avec notamment Angélique Kidjo et Mamani Keita. Au-delà du joli minois du mannequin, de la comédienne et danseuse burkinabée, le chant assumé de Kandy Guira. Enfant, elle sait que sa vie sera musique. S’exprimer certes, mais par la chanson pour exister ! C’est gonflée de confiance que la chanteuse parfait son instrument vocal, jusqu’à un stade digne, auprès de ses idoles : Manu Dibango et Oumou Sangaré. Elle leur prêtera son don le temps de réaliser des tournées sur plusieurs mois en Europe. Une trajectoire bénie qui la rapprochera d’un certain Check Tidiane Seck, icône malienne originaire de la région de Ségou.
Sa consécration en solo affermit son engagement. La jeune femme prend cahier et crayon pour écrire ce qui lui passe par la tête et surtout, l’âme. Le style qui lui sied : l’Afro-electropop. À partir de 2019, Kandy Guira enchaîne les albums, se prouvant qu’un vent nouveau souffle sur sa destinée artistique. Son environnement et les maux du monde entier l’inspirent à chanter, à dénoncer. Et à témoigner, au nom de la diaspora africaine, comme elle l’exécute avec ferveur sur son album Nagtaba par son cri du cœur Africa avec Jowee Omicil. Elle s’adresse à tous les enfants de la Mère patrie, semant son message de fierté et de solidarité. Car Black is beautiful!