BIOGRAPHIE
Il y a fort à parier que cet éclatant collectif aurait plu au roi céleste de l’afrobeat nigérian Fela Kuti. Ibibio Sound Machine tire son épingle du jeu musical contemporain dès les premiers sons par cette capacité à fusionner l’électro au funk, le tout dans un écrin afrobeat et disco. Depuis leurs débuts en 2013 à Londres, la formation électrise par sa distinction et la prestance de la puissante chanteuse nigériane Eno Williams. En début d’année, les tubes de leur nouvel opus “Pull the rope” grimpent dans l’échelle des coups de cœur musicaux. En quelques secodes, l’écoute immédiat de “Got To Be Who U Are” et le titre éponyme suffisent à attiser les plus folles nuits sur la piste de danse de « La Fièvre du samedi soir ». Enivrant !
En plus de dix ans de carrière, Ibibio Sound Machine et ses huit forces de la nature cassent toute routine en cycle. Tel un météore entre la terre africaine et l’occident dans sa funkynesse extrême, le groupe franchit toutes les distances par leur musique déchaînée. Grâce au charme et à l’énergie rocambolesque de la chanteuse Eno Williams, chaque pièce transforme le regard sur la vie en un cataclysme de notes. L’osmose de la guitare, des cuivres, du synthétiseur et des percussions en rafales, telle est la recette de cette machine sonore inévitable…
Gonflé à bloc, le collectif part à la conquête du Festival international Nuits d’Afrique en tête des grands rassemblements d’été qui les attendent. Tourbillon de tous les plaisirs, l’euphorie d’Ibibio Sound Machine se dégagera telle une bonbonne d’oxygène à ciel ouvert sur la métropole toute entière. Ne boudez pas votre joie de les applaudir lors de la fête qui se trame, au nom du métissage sonore et de l’éternel battement africain. L’entendez-vous ? Boum, Boum !