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BIOGRAPHIE

 

 

Son ascension artistique relève presque du miracle… Né dans une famille au père griot peu enclin à pousser sa progéniture dans la sphère musicale, Iba Diabaté a surmonté ce prime écueil pour atteindre son rêve. Celui de chanter sans retenue dans sa langue natale, le bamanankan. C’est lors d’un cycle académique dans la région de Sikasso au Mali que le jeune homme se détourne du commerce et s’imprègne de la toute-puissance musicale. Trois modes d’expression lui collent à la peau : balafon, chanson et guitare acoustique. Puis dans les années 90, il s’envole vers le Canada, terre d’extériorisation de sa musique apprise à l’insu de sa famille, de façon autodidacte. Au fil de ses explorations, un premier opus Mouna émerge en 2010. Deux ans plus tard, Iba Diabaté répond à une invitation du prestigieux Live Montreux Jazz Fest qui lui donne des ailes et assoit pour de bon sa notoriété internationale. Son répertoire se déploie avec versatilité sur les histoires d’amour, de paix et de réconciliation, s’attardant aussi à la réflexion sociétale. Et la vénération de la beauté de la femme malienne, dont Dalla, pièce maîtresse rappelant les odes romantiques de Salif Keita. En septembre 2023, l’artiste culmine de son art avec les onze œuvres de l’album Racines (Disques Nuits d’Afrique), scellant un pacte musical bambara avec des ténors de la tradition du Mali, en parfaite communion avec le legs de ses parents griots de la mythique région de Ségou.