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BIOGRAPHIE

Qui n’a jamais vu ce prodigieux guitariste touareg ne peut saisir le message fondamental d’un mélomane rebelle, de tout un peuple occupant depuis des millénaires le Sahara sahélien, aspirant à la paix et à la justice malgré les tensions du milieu. Il se nomme Omara « Bombino » Moctar, nom de naissance Goumour Almoctar, nomade des environs de la ville d’Agadez au Nord du Niger. Titre éponyme de son album sorti en 2013, Nomad a produit un vertige mondial dès sa sortie par ce jeu souverain de guitare électrique. Un enregistrement  réalisé grâce au génie de Dan Auerbach du groupe The Black Keys. Un effet coup de poing qui laisse KO, Bombino est sur le ring planétaire.

Membre de la tribu Ifoghas, l’artiste transpose son bagage intime à travers ses chansons qui émeuvent. La foi pour l’Islam, la dignité de résister au colonialisme et le partage humain constituent ses clés de sol, sa majestueuse partition. Sur scène, il dégage une aura noble, fièrement vêtu de la tunique de son peuple, des guerriers dont il est l’héritier.

Porteur de la parole des femmes, socles de la société touarègue, il chante la figure de sa grand-mère à qui il doit son éducation. Il nous instruit en chansons puissantes sur ce monde de l’infini livré jusqu’à nous en toute solennité. Bombino incarne l’homme sage, inébranlable, sanctifié par sa guitare malgré le refus de son père face à sa destinée d’artiste. Exilé au Burkina Faso, la chance veut qu’en 2009 le cinéaste Ron Wyman le découvre. Le coup de foudre artistique est immédiat et un documentaire viendra dévoiler au grand jour l’être suprême qu’il est. S’ensuivra un premier album Agadez, sur label Cumbancha Records puis un formidable tour du monde de 2011 à 2012. 

Ami du Québec, Bombino nous fait une fleur de venir au FINA avec ses musiciens aussi foudroyants que lui. L’union fait la force chez celui qu’on inscrit dans en ligne droite avec Jimi Hendrix et Carlos Santana.

BOMBINO
NIGER
Festival international Nuits d'Afrique - 38e