Malgré sa trajectoire étourdissante, il porte comme un étendard dans le ciel et sur scène son identité congolaise. L’instinct des grands qui anime Alesh, soit une personnalité en vue influente du pays d’Afrique centrale… Une reconnaissance méritée pour un artiste mélomane engagé, ayant pu approcher Barack Obama lors de son règne, invité à performer en 2014 au Mandela Washington Fellowship. L’ex-président détient une copie de son premier souffle sur disque, « La mort dans l’âme » paru en 2010. Le territoire américain, Alesh en mange ! Le rappeur lauréat du Prix Découvertes RFI en 2021 a silloné les États-Unis, de la Grosse Pomme au sud floridien. Rare prouesse que cette vague de concerts qui lui ouvrit les portes du show-business international.
Originaire de Kisangani, Alain Chirwisa alias Alesh amorce sa carrière musicale au sein de la formation Hot Boyz en 2002. Trois ans plus tard, il découvre une force intrinsèque en solo avec un premier hit : « Éveil ». Il a vu les affres des conflits armés à l’Est de la République démocratique du Congo et cherche à en témoigner par ses cordes vocales, bouclier à la violence et puissant détonateur de la sensibilisation. Son inspiration se déverse par des paroles percutantes, transmettant la joie de vivre face à l’innomable horreur sous laquelle nul ne doit ployer.
Le sort de la jeunesse africaine et ses influenceurs de demain interpelle Alesh en son âme. Fervent défenseur du pouvoir du volontariat, il supporte l’initiative « Community Service Day ». Un programme colossal mis en oeuvre par des jeunes de RDC pour stimuler le secteur de l’entraide communautaire.
Soulevé par l’instrumentation de ses acolytes, Alesh met le feu aux planches sans être pyromane ! Expression fougueuse de ce prince de la sape digne du ténor Koffi Olomidé, avec qui il partage une racine commune avec Kisangani.