Ne changez pas vos lunettes, inutile de cligner des yeux : ces six lettres évoquent bien un groupe connecté aux pulsations de Maman Africa… Ces Montréalais férus en reprise d’hymnes planétaires nord-africains ont le pouvoir de hisser bien haut ces chansons. Doublés du pouvoir de soulever les foules, dans le registre algérien raï, chaoui et kabyle. Virtuoses instrumentistes communiant aux instruments originels avec grâce et justesse dont la darbouka – étonnant instrument de percussion membranophone – l’Afrika Band s’illustre par une réappropriation de répertoire unique. Des maestros de la performance, reconnus pour ces soupçons de notes provenant de leur âme trempée dans le magistral algérien.
Ces six ambassadeurs n’ont aucune limite et voguent en apnée dans leur répertoire musical idéal aux effluves du désert, aux portes d’Alger, d’hier à aujourd’hui et au-delà. Afirka transporte ses guitares, violons et mandoles pour envoûter son public local, résolument tournés vers l’international. Des gars dans le vent, branchés aux amplificateurs, prêts au décollage tout droit chez les peuplades berbères et les mystérieux touaregs.