Enfant du pays de la Teranga, le Sénégal, l’artiste auteur-compositeur-interprète est marqué de son Thiaroye natal. Une ville chargée historiquement non loin de Dakar qu’il laisse derrière lui en 2014 pour le Canada. Il est de ces chanteurs à la voix limpide comme l’eau, vecteur de ses mystères et secrets, outil d’éveil des consciences sur la paix. Épaulé de son comparse, le guitariste Assane Seck, celui qui fut maçon et talibé extériorise un plein d’émotions et de nostalgie familiale. Sa voix malléable lui permet d’atteindre les registres du jazz et du rap, de la folk, sans omettre le mbalax bien sénégalais.
Avec Bay Sa War, un premier album sorti en 2010 aux franches connotations wolof en 2010, Seydina s’est ouvert aux festivals de la métropole. Il a participé au Festival international de Jazz de Montréal et au Festival International Nuits d’Afrique. Une exposition remarquée dans le camp du producteur Youssou N’Dour et son label Jolili qui verra la naissance des hits Alal et Thiow li. Son ascension au Canada s’est affermie depuis 2019 avec les morceaux Yaw dong et Suuf. L’année 2023 verra sur la chaîne YouTube le clip Diamond, en mode reggae.